Ainsi cette année la Barbaud Team avait elle décidé de jouer avec nos nerfs, de titiller notre metallitude, de provoquer notre susceptibilité ! Après avoir communiqué sous la bannière Infernopolis et livré en pâture aux festivaliers quelques noms plutôt orientés Rock bobo-commercial, les organisateurs ont pris joyeusement leur monde à contrepied en dévoilant finalement une affiche sur quatre jours qui malgré l’absence de réel coup d’éclat (à l’exception peut-être de ce retour rapide de Metallica) s’avère résolument metal, particulièrement variée et pointue, et n’ayons pas peur des mots, profondément réjouissante ! Nous nous étions pourtant préparés à célébrer une nouvelle orientation de l’événement Clissonais, à enterrer sa version 1.0, et à voir ressurgir de ses cendres tel le légendaire phénix une version 2.0 tournée vers le futur, ce qui ne nous aurait pas surpris outre mesure comme nous l’écrivîmes précédemment. Et bien non ! Que nenni ! De 2.0 il n’y aura point, tout au plus une version 1.1 d’un festival qui tranquillement prépare sa mue sans déroger à ses principes fondamentaux. Inoxydable comme le metal dont il est fait et qu’il accueille. Alors comme d’habitude, les commentaires sont presque plus nombreux sur les absents : Tool, AC/DC, Judas Priest, Sleep Token, et autres… que sur les présents. Oui, la journée du Samedi ravira les « vieux hardos » tandis que celle du dimanche enchantera les 30/40 ans (un peu comme lors de l’édition précédente). Mais force est de reconnaitre que sans s’éloigner (trop) de son sujet, les organisateurs ont concocté une édition particulièrement riche propice à satisfaire un public peut-être encore plus large que d’habitude en n’omettant quasiment aucune niche de notre musique de prédilection (AOR ? AOR ? Est-ce que j’ai une gueule d’AOR ? Sur ce point là malheureusement non.). La cohérence des programmations de la Valley, l’Alter et la Temple sur la durée du festival impressionne notamment. Chaque journée présente son lot de pépites, et maintenant que les pass 4 jours sont épuisés, la mise en vente des pass à la journée va tourner au casse-tête… et la foire d’empoigne ! Qui l’aurait cru le mois dernier ? Bravo donc, et vivement juin 2024 ! (Vous nous avez bien eus quand même !)
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