Tore Østby (CONCEPTION / ARK)

[mode fanboy] Un jour (ou peut-être une nuit) il y a bien longtemps, au siècle dernier, je découvris CONCEPTION, groupe norvégien dont je tombai immédiatement amoureux avant d’apprendre quelques mois plus tard qu’il venait de splitter. Tragédie, rage, désespoir ! Bien sûr, son bassiste Ingar Amlien continua sa route avec CREST OF DARKNESS, son chanteur Roy Khan intégra KAMELOT, et son guitariste Tore Østby forma ARK avec notamment Jørn Lande… mais cela ne pouvait masquer la triste réalité : CONCEPTION n’était plus. Fast forward 2018 : CONCEPTION revit ! Moi aussi ! Un single, un EP, un formidable album en 2020 (State of Deception), une annonce de tournée et….. CORONAVIRUS ! Reculer pour mieux sauter, 2022 sera peut-être la bonne avec la sortie imminente d’un coffret deluxe de l’album du retour, et une date à Paris en avril ! Croisons les doigts. Avant de vous proposer notre entretien-groupie avec Roy Khan, voici les meilleurs moments du long échange que nous a accordé Tore !

Tore : Salut Christophe, où es-tu en France ?

Sur la côte ouest, en Bretagne. Tu connais la France je crois, tu y as vécu un temps.

Oui, à Castelnaudary, près de Toulouse…

Un endroit mondialement célèbre pour sa spécialité culinaire… (rires)

Oui, le cassoulet, mais ce n’est pas ce que je préfère (rires). J’adore la gastronomie française, c’est même ma préférée, mais le cassoulet…. (ndr – Tore accompagne sa réponse d’un geste de la main) (rires)

State of Defiance est le premier album de CONCEPTION depuis Flow (1997), un retour qui semble avoir bien été préparé puisque ce disque arrive après un single, puis un EP (My Dark Symphony). Tous les titres étaient ils prêts au même moment, et comment la sélection pour ces sorties consécutives s’est elle organisée ?

C’est difficile d’avoir un plan en musique car c’est le coeur qui s’exprime. L’écriture de l’EP, du single et de l’album s’est déroulée sur quelques années. Certains des titres étaient déjà composés quand j’étais à Castelnaudary ! C’est même là-bas que j’ai composé « Feather moves ». Mais c’est en 2017 que nous nous sommes retrouvés pour mettre en forme ce que j’avais, et aussi développer de nouvelles idées. On a beaucoup tenté. Certaines idées ont abouti, d’autres non. C’est à ce moment qu’on s’y est mis à fond. On peut dire que la plupart des nouvelles idées qui se trouvent sur l’EP et l’album ont été conçues à cette époque. Evidemment, on a continué à écrire après la sortie de My Dark Symphony, on a finalisé les morceaux qui figurent sur State of Deception, mais les choix ont été assez simples. Sur My Dark Symphony, les morceaux sont portés par cette volonté de dire simplement : “Nous sommes de retour !”. La vie n’a pas été simple pour chacun d’entre nous pendant toutes ces années, on a connu notre lot de déceptions, de coups durs, et en écrivant ces chansons, en composant cet album, on a d’une certaine façon décrit ce qu’on avait vécu, où nous en étions, et comment nous voyions l’avenir. Tout s’est organisé autour de ces idées.

Quand on écoute State of Deception, bien que chaque morceau ait sa propre identité, il ressort de l’ensemble une forte impression d’homogénéité..

Absolument !

Tandis qu’aujourd’hui, en écoutant My dark Symphony, que bien sûr j’ai découvert avant (rires), je trouve que cet EP est plus décousu et sonne un peu comme le ferait un cd bonus.

Okay (sourire)

Il part dans une multitude de directions, et n’a pas ce sens puissant d’unité. Il donne plus l’impression d’un assemblage de chansons. Vois-tu ce que je veux dire ? Cette atmosphère différente que je ressens ?

Chacun a son avis ! C’est toujours intéressant pour un artiste d’entendre le ressenti des auditeurs. Pour nous, il y a bien une unité dans My Dark Symphony. Les morceaux sont liés à bien des niveaux, qu’il s’agisse des textes ou des thèmes. My Dark Symphony parle peut-être plus de nous, alors que State of Deception est plus tourné vers le monde, exprime nos réflexions sur notre sort et celui de notre planète, sur l’humanité en général. Mais je comprends aussi pourquoi tu penses cela, car les chansons sur My Dark Symphony sont plus variées musicalement. « The Moment » par exemple est très différente de la chanson éponyme, qui elle-même n’a rien à voir avec « Grand Again » qui est un up-tempo…

Au début de ce siècle, Conception a splitté. Même si tout n’avait pas été écrit, l’histoire a pris fin….

On était en pause (sourire).

Mais vous avez tous pris des chemins différents ! Pourtant, alors que le groupe n’existait plus, tu n’as jamais cessé de composer. Tu nous dis qu’un morceau comme « Feather Moves » a été écrit peut-être dix ans plus tard, et même si le groupe n’existait plus avais-tu pourtant la voix de Roy en tête en l’écrivant ? Car entretemps tu avais écrit pour ARK par exemple, qui musicalement et vocalement était très différent. Espérais-tu même inconsciamment que CONCEPTION se reforme un jour ?

Pour ce titre non, je n’avais pas la voix de Roy en tête en le composant. Ca peut m’arriver parfois, ou d’avoir celle de Jørn quand je composais pour ARK, mais la plupart du temps ce n’est pas le cas. J’ai rarement les voix en tête, je suis exclusivement concentré sur la musique. En fait chacun d’entre eux, même si je peux avoir des vocaux en tête, écrit ses propres mélodies sur ma musique. Je me souviens avoir fait écouter la musique de « Feather Moves » à Roy il y a bien longtemps, car même si on n’était plus dans CONCEPTION on était constamment en contact. On a même vécu ensemble un certain temps quand j’étais dans ARK et lui dans KAMELOT. On avait échangé quelques idées sur le morceau mais sans plus. Il a fallu attendre qu’on se retrouve dans une cabane à la montagne, en Norvège, isolés du reste du monde et que je lui joue la mélodie en lui demandant d’improviser. Il a ensuite fallu ajuster un peu, mais tout est venu de son impro ce jour-là. Ca nous a rappelé cette formidable connection qui existe entre nous. Il fallait à tout prix travailler ce titre et l’achever. C’était une évidence.

Cette chanson, c’est l’étincelle qui a ravivé la flamme de CONCEPTION ?

Ca n’a jamais été le but, elle trainait quelque part depuis longtemps. A un moment avec Roy, on s’est demandé si on ne pouvait pas travailler ensemble un titre et dès le départ elle s’est imposée. Parfois on travaille très vite, les idées fusent, mais parfois c’est tout l’inverse et il faut sans cesse se remettre sur un titre pour le faire aboutir. Par exemple, on travaille en ce moment un titre inédit qui sera sur la box deluxe de State of Deception qui sortira début 2022. Ce morceau devait figurer sur la version sortie en 2020 mais il faut toujours que l’on soit 100 % satisfait et ce n’était pas le cas à ce moment. On vient de la reprendre et on la termine en ce moment. C’est un accouchement long ! “Feather Moves” fut rapide. « By the Blues », j’en ai joué le riff également lors de notre séjour à la montagne, en demandant à Roy de jouer avec. Il a commencé à chanter, et la mélodie était là une heure plus tard à peine. Un autre titre par exemple, “Into The Wild”, je l’ai joué, on a changé les arrangements, quelques parties, et elle est devenue ce qu’elle est. De toute façon, une chanson n’est pas finalisée tant que Roy et moi, bien sûr les autres aussi mais Roy et moi sommes les principaux compositeurs, ne sommes pas satisfaits à 100 %.

Vous avez fait de belles choses séparément, mais la magie qui opère quand vous composez ou jouez ensemble est unique, une vraie évidence à mon sens.

Je tends à penser comme toi.

Tes compos pour CONCEPTION et celles pour ARK sont très différentes, comme si tu utilisais des parties différentes de ton cerveau, c’est conscient de ta part ? Avec CONCEPTION, tu sembles adepte de l’adage “less is more”, à l’opposé de la musique alambiquée que tu composes pour ARK. Bon maintenant, les chanteurs ont deux styles opposés également !

Bien sûr, je vois ce que tu veux dire. Pour moi, le premier album d’ARK est un peu l’équivalent d’ In your multitude (1995) de CONCEPTION. C’est là qu’a débuté la musique d’ARK, avec un titre comme “Million Gods” particulièrement. J’adore vraiment ce mélange jazz/fusion et metal, ces guitares hispanisantes,… On l’avait fait avec CONCEPTION, mais juste après cet album j’ai commencé à trainer et jouer avec Jørn et John Macaluso (batterie). On a rapidement formé ARK ensemble après la sortie de In Your Multitude. On a vite commencé à écrire et il m’a semblé plus naturel, comme John venait aussi de cette scène jazz/fusion/metal, de développer ce style plus à fond avec eux puisque CONCEPTION, comme tu l’as dit, allait naturellement vers une écriture plus focalisée sur la mélodie, sans forcément être minimaliste parce qu’elle sait aussi être complexe. Ca me semblait logique de pousser “Million Gods” plus loin avec ARK, et suivre une autre approche avec CONCEPTION. Mais bien sûr, je te rejoins, c’est magique quand j’écris avec ROY. On se pousse mutuellement, on s’inspire l’un de l’autre, on se nourrit de nos échanges. Mais c’est aussi vrai avec Jørn et ARK, cette collaboration qui a débouché sur Burn the Sun (2001).

Malheureusement, je n’ai jamais vu CONCEPTION en live, mais je vous imagine bien, Roy et toi, éclairés successivement comme on suivrait une conversation vous mettant chacun alternativement au centre du propos ! La musique de CONCEPTION me semble être écrite ainsi.

Merci ! C’est effectivement une combinaison je pense. Mais je pense aussi à Arve et Ingmar. A la batterie, Arve pose des fondations si solides, il a un sens très sûr du rythme, de très bonnes idées, et nous communiquons beaucoup, tous. Mais bien sûr, Roy et moi sommes les plus exposés.

Tous les morceaux sont écrits pour être joués sur scène ?

Oui, le live est très important pour nous. C’est une experience extraordinaire que d’écrire, de composer, de réaliser un disque, pas à pas, brique après brique, comme on construirait une maison. Mais au final l’energie qui se crée entre nous sur scène, mais aussi entre le groupe et les fans qui sont dans la salle,… elle est “là” la magie. C’est là que ce qui se passe nous dépasse. Je ne suis pas religieux, mais quelque chose s’y passe, de plus grand que nous.

Plus que jamais sur cet album, il y a beaucoup d’arrangements, de couches symphoniques….

Dès l’enfance, j’ai toujours adoré la musique classique. J’ai toujours été sensible à tous les styles de musique mais…. Autant le metal, le rock, la fusion, le jazz, la guitare hispanique, je savais comment les exprimer parce que je maîtrisais les instruments pour y arriver. Autant je sais jouer un peu de claviers mais je ne suis franchement pas très bon. Pas assez en tout cas. Alors grâce à pro-tools, j’ai pu m’exprimer. Avec beaucoup de patience, je suis toujours parvenu efficacement à faire illusion. Aujourd’hui, j’ai des outils qui me permettent de sortir ce que j’ai dans la tête. Avec des claviers, des violoncelles, des flûtes, n’importe quel instrument. Je peux écrire tout ce que j’entends. Je programme, grâce à ces outils. Et ça me permet de rendre justice à mes compositions.

State of Deception. Que penses-tu du titre de cet album aujourd’hui, à la lumière de ce qui se passe depuis ces deux dernières années ?

(soupir)…. Je n’en sais rien, c’est tellement étrange ! Je veux dire, quelle époque ! Nous enchaînons les mauvaises nouvelles : le changement climatique, l’invasion du Capitole, ce qui se passe en Europe aussi avec les extrémismes, et bien sûr par dessus tout le Covid…. C’était prémonitoire.

As-tu déjà pensé au titre de votre prochain album, pour exorciser tout ça ?

(rires) Non, on verra le moment venu, chaque album est une image de l’époque, de la façon dont on l’appréhende, de nous-mêmes aussi, de ce qui nous inspire sur le coup, donc il est beaucoup trop tôt car pour l’instant nous sommes focalisés sur la version deluxe de State of Deception, puis enfin de la possibilité de tourner. Voilà la prochaine étape. Nous n’avons aucune idée de ce qui nous arrivera, ni au monde, quand le moment viendra (rires) donc il est beaucoup trop tôt pour échafauder des plans !

Que peux-tu nous dire justement sur cette boxset qui sortira en février 2022 ? Depuis le retour de CONCEPTION, il me semble que vous faîtes tout vous-mêmes, c’est le cas pour ce projet également ?

Oui, pareil. On a lancé un crowdfunding à nouveau. Nous préférons le faire avec nos fans plutôt qu’avec un label. Cela crée un lien direct, nous laisse plus de liberté, et moins de pression extérieure. Et de plus nous laisse les droits sur le produit final. Ce sont nos fans qui rendent cela possible. Bien sûr, c’est un défi. Nous avons un label, des gens que nous employons, mais nous restons très DIY. Les labels connaissent leur boulot, ils ont de l’expérience dans la vente, la promo…. mais on peut aussi les voir comme des intermédiaires, parce que l’expérience musicale se vit avant tout entre l’artiste et le fan. Pour nous, ce projet financé par les fans est une opportunité de garder cette expérience libre de toute interférence.

A un moment donné dans l’histoire du groupe, CONCEPTION s’est mis en pause comme tu dis, parce que Flow n’a pas eu la réception à laquelle vous vous attendiez, c’est ça ?

Non, je pense que Flow a bien vécu au fil des années.

Que s’est-il passé alors ?

Tout faire nous-mêmes aujourd’hui, c’est un peu un retour aux sources. C’est ce que nous avions fait avec notre premier album, Last Sunset en 1991, que nous avions auto-produit. Nous sommes revenus au point de départ. Je pense que si l’on a fait long break, c’est aussi parce que nous avions besoin de tenter autre chose, tant humainement que musicalement. Mais le groupe n’a jamais splitté, ça a toujours été un break. D’accord, un “long” break, mais on ne savait pas qu’il allait durer autant. Flow a marché correctement, mais peut-être que nos attentes étaient trop fortes. Ca a sûrement joué dans notre décision de nous éloigner, mais il y avait d’autres raisons…. Nous devions partir en tournée européenne, et environ deux semaines avant le départ on nous a dit qu’on n’était plus sur l’affiche. Quelle déception ! La tournée devait durer deux mois, on a eu l’impression qu’on se foutait de nous. On en a eu marre de la façon dont le business fonctionnait… Mais je crois profondément que les choses arrivent pour une raison. Cela ne nous a pas tués.

Peut-être qu’alors les étoiles n’étaient pas alignées ?

Exactement, il y a un moment pour tout, aujourd’hui c’est le bon.

Ce deluxe Boxset de State of Deception (lien ici) comprendra des enregistrements live, combien ?

Je pense qu’on s’est calé sur six titres, et quatre titres studio.

Vous n’avez pas pu beaucoup jouer avant le confinement au début de la pandémie, vous avez assez de matériel ?

On a pu jouer en 2019, des morceaux de My Dark Symphony et d’autres des années 90. On a choisi de se focaliser sur les versions live des titres des années 90, puisque ce sont des titres qui aujourd’hui ne sont plus disponibles dans notre catalogue. De plus, le groupe a muri depuis cette période, dans son expression, dans son groove, et émotionnellement aussi en général. C’est assez cool d’avoir ces enregistrements d’anciens titres avec le feeling du CONCEPTION de 2020. Donc la box comprendra ces dix titres supplémentaires, mais aussi la version entièrement instrumentale de l’album State of deception. La production très ample de cet album s’y prête tout à fait, il se passe beaucoup de choses à tous les niveaux. Soit tu l’écouteras attentivement et tu découvriras tous ces détails derrière la voix de Roy, soit si tu préfères tu pourras t’en servir comme karaoke sous la douche (rires) !

Et te prendre pour Roy !

Tout à fait (rires) ! « Deviens Roy ! Achète la box, transforme toi en Roy ! » ! Ca c’est pour la partie musicale, mais la box contiendra aussi l’histoire de CONCEPTION, sous forme de livre.

Un vrai livre physique ou un support de type USB ?

Ca devrait être en .pdf sur une clé. Pour l’instant en tout cas, ce ne sera pas un vrai livre physique. Mais ce ne sera pas juste une compilation de tous les posts publiés sur la page FB du groupe. Tout sera réécrit, complété, illustré et mis en page. L’histoire de CONCEPTION dans les années 90.

En tant que “vieux groupe”, quels sont tes rapports avec la scène norvégienne ? J’ai cru comprendre qu’elle était assez éclatée…

Oui. Pour ma part je vis en Suède, mais je suis en contact avec quelques amis, notamment dans Enslaved, Dimmu Borgir, 1349… Quant à la scène norvégienne, je pense que tu as raison, mais il existe aussi un esprit de corps, de collaboration ou d’échange, ça dépend de l’endroit où tu vis. Je ne sais pas vraiment comment ça se passe aujourd’hui, mais quand j’habitais Oslo tout le monde jouait dans son coin, alors que ce n’est pas le cas à Bergen par exemple où les gens sont plus ouverts. C’est ce que je vis à Stockholm où de manière générale dans la musique les gens s’entraident beaucoup. En Norvège, les gens sont plus repliés sur eux-mêmes et leur musique, avec un plus grand souci de protection que de coopération. Oui, il y a des différences.

Pour ajouter à ce lien entre la Norvège et la Suède, saches que les deux premières places de notre top albums 2020 étaient occupées par Pain of Salvation et Conception.

Génial ! Léo est un très bon ami ! (Léo Margarit, batterie, Pain of Salvation)

Donc tu parles ausi français en fait !

[en français] Je peux parler un peu français, oui, mais ça fait un peu longtemps, je n’habite pas en France… Avec Léo je parle anglais tout le temps. Au moins maintenant je parle suédois, alors on parle aussi suédois. Je parle un mix norvégien/suédois (rires). C’est marrant parce que j’ai connu Léo quand j’habitais à Castelnaudary. Puis on s’est perdus de vue, et je ne pense pas qu’il savait que j’habitais à Stockholm quand il a intégré Pain of Salvation, et qu’on se retrouverait si proches. On habite à une heure et demie l’un de l’autre en voiture, alors je l’ai recontacté pour lui annoncer qu’on était presque voisins. Vraiment le hasard, deux fois de suite.

Avant que je n’oublie, qui donc chante avec Roy sur She-dragoon ?

C’est la fille de notre batteur, Aurora Amalie Heimdal. Elle est fantastique. Elle chante aussi sur d’autres titres de l’album et de l’EP, et également sur trois des nouveaux titres sur lesquels nous travaillons en ce moment. Et bien sûr elle sera avec nous sur scène, comme elle l’était en 2019. Elle s’impose de plus en plus dans le groupe, et sa voix se marie à la perfection à celle de Roy.

Sa voix est très puissante !

C’est une jeune femme très puissante (rires) !

Merci beaucoup Tore !

Merci à toi Christophe, ce fut un plaisir !

J’espère vraiment vous voir sur scène à La Maroquinerie le 16 avril prochain (ndr – on vous dit vite si c’est maintenu) !

Oui, on a hâte d’y être ! J’espère qu’on pourra s’y rencontrer !

Et comment, ma femme aussi, elle ne passe pas un jour sans vous écouter !

Excellent choix ! Je l’entends derrière toi (rires), [en français] “C’est magnifique !” Encore merci pour cet échange… et embrasse ta femme pour moi !

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